N’hésitez pas à parler d’autres pad et même de ceux présentés ci-dessous
Donc je commencerai en disant que :
La guerre des consoles, c’est aussi une guerre des pads.
Pour les consoles 8 bits d’avant le crash du jeu vidéo, nous avions des pads ressemblant à ça.
Une molette, tout à fait adaptée aux jeux de l’époque. Car même si les jeux étaient nombreux, ils se ressemblaient tous. Il y en avait environ 5 types : le tennis, la course, le casse-brique… Mais tous se jouaient de la même façon. La molette était parfois remplacée par un levier sur certaines autres consoles.
Aux alentours du crash en 1983, on a droit à des pads plus élaborés, mais il n’était pas encore question de guerre. Car d’ailleurs, la plupart des pads pouvaient se brancher sur d’autres consoles. Le pad rappelait fortement le joystick d’arcade.
Pour les consoles SEGA, on avait :
Le pad SG 1000 : le joystick est fixé au bouton directionnel. Les boutons sont sur le côté. Les pads ne peuvent pas se détacher de la console.
La Family Computer de Nintendo sort une manette d’un design qui inspirera les générations à venir. Une révolution ! Comme pour la SG1000 de Sega, les pads font partis de la console et ne peuvent être retirés. La manette 1 possède les boutons Start et select, tandis que la manette 2 possède un micro.
Le SG 1000 mark II : le joystick est toujours fixé au bouton directionnel. Il est clair qu’il n’était pas adapté à tous les jeux, il est même très rigide. Cette fois des boutons se trouvent sur la manette, s’inspirant sans doute de la manette de la Family Computer de Nintendo. Il est clair qu’à cette époque, on ne pensait pas encore à rendre les joueurs à l’aise.
En 1984-85,
Le Sega Mark III : Le joystick pouvait se dévisser. Pratique pour certains jeux. Le bouton directionnel était plus souple, de même pour les boutons.
La NES (la version euro de la Family computer) possédait un joli pad. Le bouton start et select se trouvent sur la manette, un avantage certain sur d’autres pads (de SEGA notamment).
La manette Master System : petite, jolie, le bouton directionnel n’est pas si agréable après de longues heures de jeu. Un bouton start séparé du bouton 1 manque énormément. Le bouton servant à mettre le jeu en pause ou à accéder à certain menu du jeu se trouve sur la console.
En 1988 la megadrive sort au Japon, avec un pad au look futuriste. C’est l’arrivée des machines au look aérodynamique, avec un bouton supplémentaire :
On peut dire que dès maintenant, chaque console et chaque constructeur apportera sa petite touche personnelle à propos des manettes de jeux, cherchant à en faire la meilleure sur le marché.
La super NES offre un pad assez convainquant avec ses 6 boutons. Très vite, les jeux s’y seront adaptés, ce qui fera souffrir les conversions megadrive quelque peu.
C’est pourquoi …
… avec l’arrivée de Street Fighter II’ Special Champion Edition sur Megadrive, la console voit l’arrivée d’un pad 6 boutons, tout à fait adapté aux jeux futurs. Cette manette est vendue automatiquement avec la console Sega Multimega. Sa forme est légérement revue et est plus légère.
La Sega Saturn reprend quelque peu le design de la manette megadrive 6 boutons, mais en ajoutant 2 gâchettes supplémentaires à la manière de la manette super nes. Il s’agit ici de la manette dit « 2ème modèle », car vendue avec la Saturn à boutons ronds au Japon (tout simplement la manette vendue avec la console chez nous).
Les pads du premier modèle au Japon fut vendu séparément en Europe (elles ont été vendue en Europe avec les premières consoles distribuées ai-je lu) et épousent mieux la main. Le bouton directionnel n’est peut-être pas aussi agréable que celui de l’autre version.
La manette playstation m’a fait très mal aux pouces, mais énormément de gens se sont accordés à dire qu’il s’agissait de la meilleur manette jamais sortie, toutes consoles confondues. À tel point que Sony en fut convaincu et changea très peu le design de sa manette par la suite… Ceci dit, il est vrai qu’elle est très agréable à prendre en main.
Nights into dreams sort sur Saturn, vendu avec le premier pad analogique :
Le pad analogique commence à attirer l’intention. Sony sort sa manette Dual Analog,
suivi du Dual Shock :
Nintendo a beaucoup étudié quelle serait la manette idéale pour sa Nintendo 64. Malheureusement le pad analogique est pas terrible. Il y a également un « Fire » de l’autre côté du pad. Ce pad peut se prendre de deux manières. C’est comme avoir deux pads siamois.
La Jaguar et son pad :
Le pad CD-I de philips : forme peu conventionnelle
La Dreamcast sort en 1998 au Japon, reprenant un pad rappelant celui du pad analogique Sega Saturn. Les couleurs font quand même penser à la super Nes. Il y a par contre 2 boutons de moins par rapport à ces deux machines. Le Visual Memory (sorte de tamagochi pour enregistrer les sauvegardes) se branche dans la manette. Il peut y en avoir deux. L’écran montre parfois des logos associés aux jeux ou autres choses. Le pad est malheureusement fragile et n’est pas bien adapté à certains jeux (certains jeux de combats notamment). La croix directionnelle n’est pas terrible et rend même Shenmue peu agréable à jouer. Le pad analogique est pas si mal, mais n’est pas vraiment mieux que celui de la N64.
Nintendo étudie sur une nouvelle conception de son pad et ça sera sur Game Cube. Le pad est très bien accueilli par la presse et les joueurs, mais semble peu adapté aux jeux de combats. La croix directionnelle est franchement trop accessoire et est quasi inutilisable.
Sony ne change rien à sa manette pour sa playstation 2.
La Xbox présente une manette ressemblant fortement à la Dreamcast. Avec tout de même 2 boutons en plus, mais ces deux derniers sont difficilement accessibles (bien trop petits).
On passe à la dernière génération.
La Xbox 360 présente une manette légère, avec une très bonne prise en main, aux joysticks analogique agréables. Vraiment, je trouve que ce pad est génial. Ce pad voit aussi l’arrivée d’un bouton supplémentaire permettant de se rendre sur le navigateur de la console.
La Wii présente un pad très sobre : adieu le coloré.
Mais la Wii, c’est aussi la Wiimote, ressemblant à une télécommande. S’éloignant vraiment de l’idée de ce qu’on se ferait d’une manette de jeu.
La PS3, c’est la même manette, mais les vibrations en moins. Elle peut par contre influencer le mouvement sur certains jeux lorsqu’on penche la manette de part et d’autres.