hierarchie & influence

bonjour a tous,

alors voila je suis joueur amateur, j’aime le gameplay des jeux 16bit.
et depuis peux je me pause des questions sur l’envers du décor; éditeurs, développeurs

les premières questions que j’ai sont:

1 quelle sont les liens entre eux (éditeurs, développeurs)?
2 sont ils bon en général ou comparable a un bras de fer ?
3 qui rédige les notices & jaquettes (genre electronics art sont les pro de la notice d’un kilo mais rédigent ils eux même la notice des jeux qu’ils éditent ?)
4 jusqu’où un éditeur peut mettre sont grain de sel dans le travaille des développeurs ?
5 le propriétaire de la plate-forme (sega dans le cas d’une mega drive) peut il aussi influencer le développement ?

et une question troll cadeaux: pourquoi dans la notice de james pond II la première pages est un CV d’un designer on ne cachait pas l’identité de son personnel a cette époque ?

voila merci d’avoir lu et double merci si vous avez une réponse a offrir.

bonne nuit/soirée

Je préfère laisser répondre une autre personne, car il existe tellement de cas particuliers, que je pourrai pas te donner une réponse exacte ! ^__^’

Par exemple, de mémoire, les développeurs de jeux Atari/Amiga étaient ceux qui fabriquaient tout de A à  Z, parfois même jusqu’à  la réalisation du boitier et du livret !

Oh là  là , vastes questions ^^
Difficile de répondre, en fait, je pense que les relations éditeurs/développeurs peuvent être très différentes d’une entreprise à  l’autre, et d’une époque à  l’autre.

et une question troll cadeaux: pourquoi dans la notice de james pond II la première pages est un CV d’un designer on ne cachait pas l’identité de son personnel a cette époque ?

Les Japonais, oui, c’est pourquoi on voit beaucoup de pseudos dans les crédits de jeux 8-16 Bits, les studios voulaient éviter que leurs meilleurs éléments se fassent débaucher. Par contre, les développeurs occidentaux se sont battus très tôt pour que leur nom apparaisse dans leur jeu, et sur la boîte. On voit là  la différence de mentalité entre les deux cultures.

1 quelle sont les liens entre eux (éditeurs, développeurs)?

L’éditeur finance le jeu d’un développeur. Parfois il s’agit d’une commande qui vient directement de l’éditeur (Sega commande un jeu Sonic à  Big Red Button dans le cadre du lancement d’une nouvelle série), parfois un studio va voir les éditeurs avec son concept sous le bras, parfois un éditeur passe un contrat de X jeux avec un développeur, en lui laissant plus ou moins carte blanche (Sega et Platinum).

2 sont ils bon en général ou comparable a un bras de fer ?

Alors là  ça dépend. Sega a la réputation de ficher la paix aux développeurs, par exemple. D’autres ont forcément une plus grande influence sur le développement, notamment pour des raisons marketing.

4 jusqu’où un éditeur peut mettre sont grain de sel dans le travaille des développeurs ?

Ça dépend du contrat signé entre l’éditeur et le développeur. Plus un studio est reconnu, plus il est en position de force au moment de négocier son contrat. Je pense que EA a grandement influencé Dragon Age et Mass Effect quand il a racheté Bioware, par exemple.

5 le propriétaire de la plate-forme (sega dans le cas d’une mega drive) peut il aussi influencer le développement ?

En dehors de la négociation d’exclusivités pour du contenu exclusif, je ne pense pas. Il arrive cependant que le constructeur aide le développeur à  utiliser au mieux sa machine, notamment pour les jeux exclusifs, en fournissant des appuis techniques,

La position éditeur/développeur peut être différente à  n’importe quel moment !

Je repense à  Nintendo, qui demandait de forts royalties pour pouvoir faire des jeux sur sa Famicom, sauf aux 5 ou 6 éditeurs tiers historiques (Hudson, Capcom, etc) qui avaient eu droit à  une situation privilégiée !

Pendant ce temps, en caricaturant un peu, SEGA avait logiquement laissé toutes portes ouvertes, pour que ses consoles puissent proposer de jeux !

Si on rajoute à  tout ça, le fait qu’on peut aussi retrouver des jeux SEGA sur des consoles autres que celles de SEGA, on peut vitre comprendre qu’il n’y a pas réellement de cas précis, mais une multitude de cas particuliers !

C’est vrai que le quasi-monopole de Nintendo à  l’époque de la Famicom les plaçait en position de force, qui entretenait du coup leur monopole. Une sorte de cercle vertueux (mais bon, ils se sont quand même tapés un procès par la suite).

Je pense qu’aujourd’hui, les éditeurs comptent sur quelques licences importantes pour faire la majorité de leur chiffre d’affaires, et comptent sur leurs studios maison (historiques, ou suite à  des rachats). Ils lâchent plus la bride aux studios tiers, à  qui ils font appel pour avoir un catalogue varié, et améliorer leur image (voir Ubi par exemple).

OK merci pour les infos les gars :content:

pour la question troll j’aurais du le deviner que les occidentaux étaient plus en position pour demander la reconnaissance de leurs travailles.

sinon vos réponses mon amenée a d’autres questions :content2:

1 les éditeurs s’approprient donc contractuellement les licences que créent les développeurs pour être sur de pouvoir gagner encore dessus les années suivantes ?

2 est ce que les éditeurs occidentaux travaillent beaucoup avec des développeurs asiatiques ? (et inversement ? a l’époque et maintenant ?)

3 vous dites que pour contre balancer sega a eu comme politique de laisser éditeurs et développeurs faire librement des jeux sur leur console contrairement a nintendo a la même époque, mais alors pourquoi EA a fait c’est propre moule de cartouche MD ?

voila voila, comme d’hab merci de me lire :smile2:

1 les éditeurs s’approprient donc contractuellement les licences que créent les développeurs pour être sur de pouvoir gagner encore dessus les années suivantes ?

Ça dépend, parfois les éditeurs possèdent les droits sur des licences, parfois non. Par exemple, si ma mémoire est bonne (si Jikka passe dans le coin, il le confirmera ou pas), Greendog n’appartient pas à  Sega. Alors que Bayonetta, oui.

2 est ce que les éditeurs occidentaux travaillent beaucoup avec des développeurs asiatiques ? (et inversement ? a l’époque et maintenant ?)

De plus en plus, dans leur intérêt commun, mais historiquement, pas tellement. Un exemple commun : Bethesda et Mikami pour the Evil Within.

3 vous dites que pour contre balancer sega a eu comme politique de laisser éditeurs et développeurs faire librement des jeux sur leur console contrairement a nintendo a la même époque, mais alors pourquoi EA a fait c’est propre moule de cartouche MD ?

Ce n’est pas tellement ça : Sega laissait une liberté éditoriale aux développeurs, ça ne veut pas forcément dire que n’importe qui pouvait sortir un jeu MD sans contrainte. Et dans tous les cas, il fallait payer des royalties à  Sega pour sortir un jeu sur leur console.

EA a contourné le problème en rétro-ingéniérant (:mrgreen:) les cartouches, de façon à  s’affranchir du paiement des royalties. Sega les a un temps menacés de procès, avant de se rendre compte qu’ils n’avaient pas intérêt à  ce qu’EA diffuse sa trouvaille, et leur a donc fiché la paix.

Pour les bouderies entre développeurs occidentaux et asiatiques, je n’est qu’un seul exemple en tête : SEGA of Japan, et SEGA of America … ^__^’

Tout le bordel entre « Sonic 2 » et « Sonic CD », puis entre « Sonic CD » et « Sonic Spinball », puis enfin avec « Nights » et « Sonic Xtreme » prouve que les méthodes japonaise et occidentales peuvent bloquer !
Je crois me souvenir aussi, que Nintendo of Japan n’était pas toujours à  l’écoute des demandes de Nintendo of America…

Encore aujourd’hui, Kojima se désole de la situation autiste des developpeurs japonais, par rapport à  la situation occidentale !

En parallèle, les p’tis gars de Insomniac étaient copains comme cochons, avec les p’tits gars de Naughty Dog !

Ça dépend, parfois les éditeurs possèdent les droits sur des licences, parfois non. Par exemple, si ma mémoire est bonne (si Jikka passe dans le coin, il le confirmera ou pas), Greendog n’appartient pas à  Sega. Alors que Bayonetta, oui.

Tout dépend des contrats signés… Par exemple, la licence « Of illusion » appartient à  SEGA, alors que ce sont des personnages appartenant à  Disney… Alors que SEGA peut réaliser librement un remake/rebbot de « Castle of illusion », SEGA n’a absolument aucun droit sur « Aladdin » ou « Pocahontas » !