('tain, mon message qui saute - refresh inexpliqué et inexplicable du navigateur - une fois que j’en avais quasiment fini sa rédaction…)
Surtout que KT est coutumier du genre. Tellement que je pensais que AoT avait déjà été officialisé sur One et Steam en occident, en plus des PlayStation 3/4/Vita, mais j’avais du confondre avec « Arslan : The Warriors of Legend », qui est lui aussi dans le même cas de figure.
Par contre, sachant qu’il existe déjà des versions japonaises du jeu et qu’il existe une version One du jeu, je trouve dommage de ne pas le sortir sur One au Japon. Pas que cela aurait changé grand chose niveau vente de jeu ou de console, plus l’image de KT, qui aurait permit aux japonais fans de licences MS (qui doivent se compter sur les doigts d’une mains, mais qui existent) et fan de Musô de n’avoir à investir que dans une One. à‚¬ moins que sortir le jeu sur One au JP engendre des frais spécifiques (style l’enregistrement au CERO) que KT n’aurait pas été sûr de pouvoir amortir avec cette version seule ?
Autre regret : Tôkiden. Si KT partait du principe que ce jeu, comme tout les jeux de chasse, devait se jouer avant tout sur console portable, je comprendrai que ce jeu ne sorte que sur les consoles Sony, vu qu’il n’existe de console portable chez Microsoft (en attendant que les Surface Phone remplissent cette fonction ?). Mais dans ce cas, pourquoi avoir sorti Tôkiwami sur Steam, qui n’est « compatible » (crossplay/save) avec rien d’autre, si ce n’est qu’il existe un marché pour le jeu de chasse pratiqué de façon sédentaire avec tout le luxe que cela suppose (contrôle à la manette, 1080@60, high def, jeu en ligne, etc…) ? Et donc, pourquoi alors bouder la One oà¹, plus encore que sur PC, KT aurait un véritable boulevard, vu qu’il n’y existe absolument aucun autre jeu du genre. D’autant plus regrettable que Tôkiden est juste ce qu’il se fait de mieux dans le genre actuellement… Et, accessoirement, ça m’éviterai ce genre de frustration (un beau coup de bâtard que nous fait là , KT).
Sinon, et bien que je ne le devrai pas (je devrai plutôt préparer mon concours…), je suis sur Quantum Break (avec pour excuse sa durée de vie ; je me dis qu’au final il n’aura que peu empiété sur mon temps de préparation… (‹ É ›`) ). Pas encore fini, mais quasiment, et de ce que j’en ai vu, c’est relativement moyen : le The Ordure de la One, en guère mieux. Sur le plan technique, y’a pas grand chose à reprocher au jeu : les textures sont magnifiques, le jeu est fluide en toute circonstance et ce malgré la surabondance d’effets graphiques, à l’exception du saut dont l’animation est raté (absolument pas naturel) lorsque utilisé quand il ne le faut pas les animations sont très bonnes… De même, la narration, alternant phases de jeu, séquences CGI et diffusion de vidéos, exploite plutôt bien la transmédialité (même si le jeu des acteurs laisse parfois à désirer).
Maintenant, le scénario par lui même est pas top. C’est un peu, et ce n’est pas un compliment, le 24 du jeu vidéo : il est accrocheur de part son rythme, avec ses cliffhanger qui interviennent toujours quand il faut. Mais le fond est d’un classicisme… Et se permet ponctuellement de sombrer dans le ridicule (spoiler, mais pas trop) :
La scène de l’hôpital, un grand moment. Un protagoniste qui se prend une balle qui lui traverse l’épaule, mais qui va faire 150km, à pied, de nuit, pour aller à l’hôpital sans soucis. Hôpital dans lequel, coïncidence, sa femme travaille, et dans lequel tout le monde entre et sort comme dans un moulin. Le type est visiblement blesse par balle, et est possiblement armé, mais tout le monde s’en fout, il peut déambuler dans les couloirs à sa guise. Lorsqu’il retrouve sa femme, en compagnie d’un mercenaire dépêché pour l’appréhender, elle s’inquiète pas plus que ça de voir son mari pisser le sang (pas la moindre interrogation, pas la moindre tentative de le soigner). Lorsque les deux types commencent à se battre, après qu’un coup de feu ait été tiré, tout le monde regarde, personne fait rien (surtout pas sa femme). Y’a juste un flic, qui va simplement utiliser son talkie-walkie. Le mec, toujours blessé par balle à l’épaule, peut ensuite étrangler le mercenaire avec le câble du scope, sans que ça gêne qui que ce soit (y’a au moins une dizaine de spectateurs, dont du renfort policier, qui assistent à l’agonie du mercenaire). Et toujours sans avoir bénéficié du moindre soin, ne serait-ce que de la part de sa femme, le mec quitte l’hôpital avec celle-ci comme si de rien n’était.
Cette scène peut être admirée là : https://youtu.be/O8HNTz0riF4?t=24m46s
Autre problème : la partie gameplay. Trop hachée, entre phases d’explorations (i.e. suivre un couloir) et de combats. Et comme si cela ne suffisait pas, les collectibles pourrissent un peu plus cela sur le premier run, obligeant à s’arrêter et matraquer le bouton Y tout les 10 pas pour passer en vision temporelle et s’assurer que l’on ne rate rien. Rien qu’on ne lira, d’ailleurs, tant c’est trop bavard, pas super intéressant et dispensable. à‚¬ des lieues de ce que peut proposer un Elder Scroll. Vision temporelle qui a pour autre défaut de trop simplifier les combats en révélant la position des ennemis, dont je déteste le côté aléatoire : ils peuvent aussi bien attendre de se faire allumer que se montrer redoutable et abattre le joueur avec peu de balles bien placées. La scène de la fuite de la fête, fin act 3, avec son premier sniper est révélatrice de la difficulté aléatoire. Le jeu doit être plus sympa un fois débarrassé de la recherche des collectibles, mais les gunfights de QB n’égaleront jamais celles de Max Payne.
Un jeu popcorn à faire, ne serait-ce que pour la démonstration technique, pour peu que l’on apprécie les jeux d’actions no brain. Mais à ne pas acheter plein pot sous peine de le regretter (ce qui n’est pas mon cas, en partie grâce aux codes pour Alan Wake et ses DLCs, que j’attends toujours…). Et il n’y aura guère à attendre avant de voir ce titre faire déborder les bacs de jeux d’occasions/soldés à Micromania.