Ouaip je suis d’accord, c’était vraiment très sympa, même si c’est un peu trop dense à mon goût. Mais tous les personnages existent, on est servi à la fois niveau humour, action, et émotion, et même technique c’est bien au-dessus des autres films sortis depuis Endgame.
Je ne sais pas si le film marche commercialement, mais artistiquement DC a bien fait de recruter James Gunn.
Je viens d’aller voir le dernier Fast And Furious. Bon, le dernier était bien naze, celui ci est légèrement mieux mais la formule a vraiment trop mal vieillie.
Par contre je pensais que c’était le dernier, hors il ne se termine pas vraiment et appelle à une suite directe, donc il y aura forcément un 11ème opus… (qui je l’espère signera la fin parce que ça devient tellement n’importe quoi).
Je suis allé voir SuperMarion en 4Dx. J’ai passé un bon moment, la 4d a bien aider, j’ai trouvé la 3D super bien faite, bien au dessus d’Avatar. Maintenant le revoir, je ne pense pas. J’aurais aimé un scenario un peu travaillé et moins pop corn.
Ça y est on est allé voir aujourd’hui avec Madame le volume 3 des Gardiens de la Galaxie.
Seule franchise qu’on aime beaucoup avec madame ce troisième volet ne déçoit pas une seconde. Je dois avouer que j’ai adoré, ils vont me manquer ces personnages mais surtout les acteurs jouant ces personnages-là.
Par contre il m’a fait chialer ce film, clairement le plus émouvant des trois.
Bref si vous avez aimé les premiers et quand bien même vous voulez un excellent divertissement, foncez le voir!
Le pitch d’imdb.com me dit : « Une femme noire ayant réussi découvre que sa mère biologique est une femme blanche d’un milieu défavorisé, mais celle-ci le nie. Alors que les émotions sont exacerbées, les secrets de chacun sont révélés. »
…
Ce serait-y pas le début d’une histoire d’amour impossible entre deux êtres que tout sépare
Avant de le voir j’avais aussi cette briotche de potche en tête : « han une femme noire découvre qu’elle a une mère blanche, oulala, ça va faire des histoires mais l’amour va triompher c’est trop beau ».
Et en fait pas du tout. Enfin pas seulement.
La couleur des personnages n’est pas le sujet principal. Elle n’est pas niée, on n’est pas dans l’aveuglement chromatique : c’est l’un des paramètres de l’histoire, et c’est traité comme il faut. Oui, une femme blanche qui a fait zobi-zoba avec un nègre, ça défrise les blancs et la pression sur la femme en question est lourde. Mais c’est du pipi de chat à côté du vrai sujet du flim qui est social. La mère et la fille auraient pu être de la même couleur, le reste de l’histoire tenait encore largement car les personnages sont plus que des couleurs.
C’est un flim social qui traite de la vie des prolos, leurs errances, leurs complexes, les tensions avec la bourgeoisie, les liens qui peuvent toutefois encore exister si on se sort des doigts, et la difficulté à concilier tout ça quand on est entre le marteau et l’enclume, comme Maurice.
Maurice Purley, mon héros.
C’est lui le personnage central en fait.
Sa sœur est à la fois fondamentalement bonne et une quiche absolue qui enchaîne les conneries (le flim n’en fait pas une sainte, loin de là), sa nièce est une connasse parce qu’elle a manqué de plein de choses que la quiche n’a pas su lui donner, à commencer par de l’information, sa femme est une teigne rendue aigrie par des raisons qui seront dévoilées à la fin, sa nouvelle nièce débarque là-dedans avec toute la bonne volonté du monde mais sans savoir dans quoi elle met les doigts, et lui se démerde à faire tenir tout ça, tout comme il essaie de tirer le meilleur de ses clients qui ne sont pourtant pas toujours aidés à la base.
Un héros.
Le fait que la communication auour du flim parlait surtout de la couleur de peau d’Hortense est un symptôme des obsessions racistes de la société, qui occulte les sujets de fond alors que ceux-ci incluent aussi la question des origines, qui est transversale.
Quand les prolos cesseront de se découper en groupes de couleurs mais comprendront leur appartenance à une même classe sociale pour exiger et obtenir le droit à l’existence comme les classes considérées supérieures, au lieu de s’écharper entre nous ou chercher à s’extraire de notre classe pour la fuir, on aura fait un grand pas.
Edith de Poste : en plus Hortense n’a pas « réussi », elle a d’entrée été adoptée dans une famille aisée. Spa pareil.
Vu le dernier Spiderman Miles Morales avec mon fils. Malgré quelques longueurs il est vraiment très bon. J’aime toujours autant le style graphique qui colle parfaitement à l’univers. Tout fonctionne bien dans ce long métrage et mon fils a adoré également.
Par contre, c’est la 1ère partie, le film étant coupé en 2 parties (ce que personne ne dit nul part, ou bien je suis passé à côté de l’info).
J’aime beaucoup le méchant du film que ce soit la façon dont il est traité, que la façon dont il devient encore plus terrifiant.
Petit bémol, même si j’aime bien le film, je commence peut être un peu à me lasser de tous ces films récents sur le multivers. Ca fait beaucoup d’un coup (et y a encore le prochain Flash qui arrive sur le même thème).
Vu le bordel qui se dégage en interne dans les studios suivants les affaires, le coup du multiverse est un excellent moyen pour repartir sur de nouvelles bases avec de nouveau casting.
Bon, vu Mad God ce soir. Pour sa seule séance dans toute sa région bordelaise. Les toulousains profitez la péloche arrive vers chez vous pour une courte période si j’ai bien compris ce que m’expliquait le taulier du cinéma.
Pour cette séance le ciné avait mis les petits plats dans les grands et bous a projeté en guise de mise en bouche le court restauré Prehistoric Beast de Tippett. C’était intéressant, mais surtout de voir qu’en 9 min on allait avoir ce qui caractérise la folie visuelle de Tippett. Franchement 6€ pour cette séance très content de mon investissement.
Mais revenons à Mad God. Je vais être clair. C’est un grand film. J’ai pas forcément aimé, mais je ne peux à aucun moment nier toute la puissance de l’œuvre. Mad God fait partie de ces expériences sensorielles qui doivent être vécues. Et qu’on aime ou non, on en ressortira chamboulé. Parce que visuellement c’est une folie. Y en a partout, tout le temps. Des idées de mises en scène incroyables. Le mouvement de la caméra est permanent, c’est une chose dont je n’ai aucun souvenir d’avoir déjà vu ça dans du stop motion. La grandeur des décors est incroyable, les jeux de lumières / échelles sont maboules. D’ailleurs, le premier plan est d’une beauté folle et résume à lui tout seul la débauche visuelle qu’on va avoir tout le film. Même si des fois on voit le « de bric et de broc », pas grave, c’est trop grand, trop magistral pour qu’on en tienne compte. Par contre, ce film n’est clairement pas pour la team flipette. Certaines scènes m’ont vraiment mis dans le mal (je pense à la scène de la dissection qui a réveillé mon aversion pour le Body Horror avec une descente du coude de la 3ème corde). Le son participe beaucoup à cette expérience aussi : les musiques sont à la limite de l’audiodescription mais c’est pas dérangeant dans un film sans dialogues. Certains bruitages en revanche, mettent vites mal à l’aise (le tic tac de la salle d’opération, brrr).
Bref, foncez voir Mad God. J’ai accumulé du nightmare fuel pour 10 ans mais ça en valait la peine.
Voilà mon avis à chaud @SLAINE. Et procure-toi une occasion de le voir @JiPe, ca va te plaire j’en suis sûr. Ou au pire ça te fera un objet que tu voudras disséquer et comprendre.
Il passe à Chambéry, ma terre natale
En plus ça me fera une occasion de revoir mes vieux.
…
Et ça me paraît fou qu’il ne passe pas à Valence : on a une scène nationale et un ciné qui passe beaucoup de « films d’auteur bulgo-tchèque ». On a aussi des studios d’animations, dont Folimage.
Bon… le dernier Spiderverse déboîte et à sûrement rendu fou l’équipe du story-board et du lay-out
Le film transpire la maîtrise visuelle et de mise en scène : faites des arrêts sur image, imprimez l’écran, un petit travail de mise en page et boum ! Un comic collector.
Le visu tue, la zique claque et l’histoire tient alors qu’elle se frotte à plein de thématiques casse-gueule : maturité, famille, destin, multiverse, vengeance, amitié/amour/confiance/pardon…
Des petites longueurs pour ne pas perdre les gens qui auraient loupé le précédent et une fin qui tease de ouf l’épisode suivant. Voilà ce qui pourraient vous gratter un peu le cuir… mais v’là le spectacle