[Reportage] La Gamescom 2013 (2/2)

Suite et fin de notre dossier sur la Gamescom 2013.

Hall 10

Le hall 10 est divisé en deux étages, et accueille les exposants qui sont trop petits, ou trop pointus pour exposer dans les autres halls publics. On y trouvait des associations d’e-sport, un stand de cosplay, du lasertag, Oculus VR, ou encore un petit stand de l’association MO5.com dans le cadre de la présence de la France comme pays invité d’honneur de l’évènement.










Mais surtout, le hall 10 accueillait une énorme exposition de rétrogaming, mise en œuvre conjointement par plusieurs associations, et je peux vous dire que c’était sacrément impressionnant.
Une bonne partie était consacrée aux jeux de société, avec en vedette le jeu Pac-Man, ainsi qu’à  l’arcade, avec une douzaine de bornes, dont certaines très anciennes, et des flippers, tous dans un état exceptionnel.










Un peu plus loin, les visiteurs pouvaient s’essayer à  des classiques de toutes les époques, de l’Apple II à  la Dreamcast en passant par l’Atari-ST, la Vectrex, la Neo-Geo et, bien sûr, la Megadrive et la Saturn. Confortablement installés dans des poufs, ou sagement alignés devant leur ordi, des joueurs de tous âges se relayaient sans temps mort.


















Il était même possible de s’essayer à  Daytona USA à  8 en réseau, via un émulateur, et une chambre d’ado des années 80 avait été reconstituée, ce qui m’a permis d’apprendre que l’acteur principal de La Boum était très populaire en Allemagne. Auprès des jeunes garçons. Qui étaient aussi fans de Lee Major. Hmm…






Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin. En effet, une rétrospective Sega avait été réalisée, avec la mise en avant d’une partie de leurs machines. La plupart étaient courantes, d’autres moins, mais néanmoins connues des amateurs de la firme…

Oui, bon, ça on connaà®t, on a tous ça à la maison...








Des Game Gear, ok, on connaà®t...








La blanche avec son Tuner TV,
plus exotique mais connue aussi...
La Mega-Jet, c'est sympa, mais pareil, rien d'inédit...

C’est la vitrine suivante qui comportait quelques trésors :






Les accessoires Master System ne sont pas rares, la SG-3000 ne l’est pas tant que ça non plus, par contre son état de conservation est épatant, on dirait qu’elle sort de l’usine, mais c’est ce qui est en œdessous qui est intéressant.






Les SH-400 et le BH-400 sont des accessoires pour le SG-1000 et la SC-3000, et sont même compatibles avec la Megadrive, et pouvaient être utilisés sur Monaco GP, Safari Race ou encore Hang-On. Personnellement, c’est la première fois que j’en voyais en vrai. Si l’un d’entre vous en possède un exemplaire, ou encore d’autres périphériques un peu exotiques, n’hésitez pas à  nous le faire savoir !

Alors finalement, la Gamescom, c’est comment ?

La presse spécialisée ne s’étend jamais vraiment sur ce que c’est de parcourir les travées du Koelnmesse, les jours d’affluence, et je vais vous dire pourquoi : lorsqu’on l’a expérimenté une fois, on s’arrange pour ne plus jamais avoir à  recommencer. Jamais.
Comme je l’ai écrit en intro de la première partie de ce dossier, le premier jour est réservé aux professionnels et à  la presse. L’affluence est donc raisonnable, on peut sans problème se promener dans les allées et les couloirs du Messe, et on attend rarement plus de 30 minutes pour essayer un jeu. Parfois même, 5 petites minutes suffisent. Bref, c’est le bonheur.

Mais tout change lors des journées ouvertes au public. Dès le premier jour, à  partir de midi, certaines personnes obtiennent des passe-droits, ce qui complique déjà  un peu la tâche, sans pour autant être très gênant.

Par contre, les journées ouvertes au public donnent une certaine idée de l’enfer. C’est déjà  pénible les années « normales », mais avec la possibilité d’essayer les prochaines consoles, cette année ce fut la folie furieuse. Pour vous faire une petite idée, le salon ouvrait à  9h pour la presse, et 10h pour le public, qui a commencé à  s’amasser dès potron-minet devant l’entrée. L’ouverture des portes du hall (pas du salon, hein, du hall dans lequel il restait encore une heure à  patienter) provoqua une ruée digne d’une horde barbare, hurlements compris. A 10h, la même horde, encore plus impatiente, a commencé à  se déverser dans les couloirs, dans les halls, dans l’espoir de pouvoir essayer en avant-première le dernier Call of Duty ou une exclu Xbox One ou PS4. Pour le reste, les images parlent d’elles-mêmes :


















Avant... Après...

Et encore, il y eut pire, mais dans ces moments-là  je n’arrivais même pas à  lever les bras pour prendre une photo.

Des bouchons dans les halls, des bouchons dans les couloirs, au point que la sécurité a du mettre en place des itinéraires de délestage par les cours extérieures avec régulation du trafic. Je n’ose imaginer le temps d’attente pour essayer les jeux les plus populaires. Probablement 3 ou 4h. Qui est responsable ? Le public, qui est prêt à  payer pour passer un temps déraisonnable à  attendre avant de pouvoir jouer 10 minutes ? Aux organisateurs, qui ne limitent pas assez le nombre de tickets mis en vente ? Aux exposants, qui, pour certains, ont sous-estimé l’afflux de visiteurs (comme Nintendo) ou étaient juste mal organisés (comme Ubisoft) ? Probablement un peu les trois.

Honnêtement, dans ces conditions, posséder un pass Presse est un privilège, non seulement pour l’accès privilégié au salon la première journée, et à  l’espace business où on peut rencontrer les éditeurs, mais surtout pour le Press Center, hâvre de paix qui fournit des ordinateurs en libre-service, une connexion Internet, un self privatif et surtout, surtout : de l’espace et du silence.

Et des militaires en goguette...

Même si trop de présentations sont uniquement en allemand, même si le Wifi fonctionne mal, même si la bouffe est trop chère, le seul fait de pouvoir profiter de moments privilégiés pour essayer les prochains jeux, et les prochaines consoles justifie de recourir à  une accréditation presse pour visiter le salon. Et puisque c’est aussi grâce à  vous, lecteurs, que c’est possible, c’est toujours avec plaisir que nous partageons ces moments avec vous.

Maintenant, place au Tokyo Game Show !

Ah oui, c’est toujours sympa de pouvoir admirer les machines SEGA (même si on les côtoie tous les jours). :smile2:

En ce qui concerne le salon. Ca ne me donne pas envie d’y aller depuis toujours…par contre le TGS.

En gros c’est un PGW x10, la journée presse en plus.
:slight_smile:

Merci, très bon reportage! ahhh le TGS…:pression: ^^"