Sega n’était donc pas présent que sur son propre stand mais, tel le coucou, il squattait des productions d’autres éditeurs.
Tout d’abord en tant que guest prestigieux dans Dead or Alive 5 , qui accueillera Pai, Akira et Sarah. D’ailleurs ces deux derniers sont largement mis en avant dans les visuels promotionnels, y compris les publicités télévisées. J’ai donc pu m’essayer au jeu avec Akira, qui semble conserver la plupart de ses coups les plus emblématiques de VF5 Final Showdown. Le système PKG de VF laisse la place PKG + choppe de DOA, mais on s’y fait relativement vite, le plus difficile étant de s’habituer à la caméra dynamique et son angle de vue légèrement mouvant. La modélisation et l’animation des personnages de Sega sont réussies, et ceux qui ne sont pas habitués à VF5 FS n’y verront que du feu. Les autres sentiront un je-ne-sais-quoi de différent, mais rien de rédhibitoire.
Par contre la démo était incroyablement mal fichue, puisque le jeu souffrait d’un input lag d’une bonne seconde, et j’ai mis un bout de temps à comprendre pourquoi Akira ne faisait absolument pas ce que je lui demandais ! Après, ça reste du DOA dans le texte, avec les contres (bien intégrés chez Akira d’ailleurs), et ses décors interactifs (on peut se faire attaquer par un tigre sautant d’un cercle enflammé !) mais la physique semble plus « réaliste » que dans les épisodes précédents.
Par contre c’est plus que du squattage dans Project X Zone de Bandai Namco, puisque les personnages Sega composent un tiers du roster de ce Tactical-RPG. La démo proposait un combat dans un cimetière peuplé de zombies et de diables tout droit tirés de Ghoul’s n Ghost, dont le thème du premier niveau illustrait la map. Le jeu alterne entre phases de déplacements et les combats à proprement parler. Chaque personnage présent sur la map représente en fait un binôme, par exemple pour Resident Evil il s’agit de Jill et Chris. Une fois l’affrontement commencé, on rentre les commandes spécifiques à chaque attaque, en rythme, afin d’infliger le plus de dégâts possible à l’adversaire. Cela remplit également une jauge qui permet d’appeler en renforts soit un striker (Bahn de Fighting Vipers pour l’équipe VF par exemple), soit un binôme allié situé à proximité, soit carrément les deux ! Chaque entrée en jeu d’un allié est relativement dramatique, avec force voix digitalisées et de superbes illustrations sur l’écran inférieur de la 3DS. Puis c’est l’orgie, avec nos 5 persos qui mettent sur la tronche du pauvre ennemi qui n’en demandait pas tant. Une fois le combo terminé, le tour s’achève, et on passe au héros suivant. Simple, mais efficace.
C’est la seule photo que j’ai pu prendre avant qu’on me l’interdise, profitez ^^
Le jeu est proprement superbe, durant les phases de déplacement mais surtout pendant les combats. Les sprites sont très détaillés, extrêmement bien animés, et les illustrations des personnages sont splendides, en grande partie grâce à un chara-design de grande qualité. Ne vous laissez pas avoir par les screens et allez voir des vidéos, vous m’en direz des nouvelles !
Les combats sont très pêchus, et surtout les attaques de chaque perso lui sont propres et respectent à la lettre leur esprit.
Project X Zone semble franchement excellent, et il est en tous cas déjà bien fendard, même sans trop saisir ni la langue ni le système de jeu (mais en 10 minutes c’est un peu difficile). On ne peut qu’espérer que le jeu soit localisé chez nous, car ce serait vraiment, mais alors vraiment dommage de passer à côté, d’autant plus qu’il risque de bien se vendre au Japon, Bandai Namco mettant le paquet sur la promo.
Pour finir, une petite photo de la boutique Sega :
Ridiculement petite, on ne pouvait même pas faire de lèche-vitrine mais seulement consulter une liste d’articles sur un poster. Les prix étaient un chouia plus intéressants que sur le Net, mais pas énormément.
Et voila, c’est tout pour ce TGS 2012. J’espère que ce dossier vous a plus, car nous vous préparons d’autres surprises !