J’ai enfin pu regarder le film « Immaculée » sorti cette année au cinoche…sauf que j’ai pas eu besoin d’aller au cinéma vu que les salles de mon secteur ne le passaient pas, même pour une semaine et pas envie de me farcir 120 km aller-retour pour le voir.
Sorti en 2024 par Michael Mohan et avec comme actrice principale Sydney Sweeney (que je connaissais pas jusqu’à maintenant et qui reste sans plus, pour moi):
Cecilia, une jeune religieuse américaine, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. L’accueil est chaleureux, mais rapidement Cecilia comprend que sa nouvelle demeure abrite un sinistre secret et que des choses terribles s’y produisent…
En fait, ce film m’avait poussé à me relancer dans le visionnage de divers films qui m’avaient plus ou moins traumatisés par le passé, que ce soit en intégralité ou bien avec certains extraits comme ce fut le cas avec la fin de l’antagoniste dans La Neuvième Porte de Polanski. Une manière d’exorciser…
Le sujet principal, dont le titre est sans équivoque, m’intéressait pour voir ce qu’on pouvait en tirer au niveau d’une histoire dans le thème de l’horreur autour de l’immaculée conception, dogme de l’église catholique dans laquelle Marie est née libre du péché originel.
On arrive à avoir une situation où le personnage principal va tomber enceinte « par miracle » et ensuite avoir une explication rationnelle à la fin permettant d’éviter un côté « surnaturel » comme on pourrait le penser et avoir une facilité scénaristique avec le fameux " Ta Gueule, c’est magique".
Déjà le film est court: 1h30, ce qui me choque le plus car j’ai bien vu que je me suis habitué à voir des films d’au moins deux heures et qu’en dessous, c’est vu comme trop court à mes yeux.
Je me rappelle même pour les persos Marvels au ciné que le film Venom 2 avec Tom Hardy serait jugé très court car il dure lui aussi 90 minutes.
Mais pour revenir à Immaculée, cela peut se comprendre vu que l’action se passe dans un couvent reculé en Italie et qu’il ne pouvait pas y avoir grand chose à raconter de plus, en dehors de la grossesse de sœur Cécilia. Quelques screamers sont présents mais si je compare leurs nombres avec le nombre de screamers de « La Dame En Noir » par exemple: Immaculée n’en met que très très peu.
Concernant l’actrice principale, j’ai rien à dire parce que je la connaissais pas jusqu’à maintenant (dans le sens « pas entendu parler »). Il y a juste la scène de la fin qui se déroule en une séquence continue et elle est assez longue, ca m’a bien saoulée surtout quand on voit en gros plan.
La fin du scénario pousse le personnage de Cécilia à faire ce qu’elle doit faire et après c’est tout: générique de fin. On sent qu’on a pas voulu s’emmerder à savoir ce qui se passe juste après, et je ne crois pas qu’il y aura une suite quel qu’elle soit.
Un peu déçu de mon côté, je ne regrette pas de pas l’avoir vu au cinoche mais ca reste un film pop-corn.