En Octobre 1988 (oulala, ça passe) Sega lance la Megadrive, appelée Genesis aux USA, première console 16-bits de l’histoire.
La console est dotée du très en vogue Motorola MC 68000, comme beaucoup d’ordi 16-bits alors, mais surtout, comme les bornes d’arcade de la firme, pour faciliter la conversion des titres de Sega venant des salles obscures.
Au début, la Megadrive n’a de concurrente que la La PC Engine, puis viendra en 1990 la Super-NES.
La Megadrive obtiendra beaucoup de son aura, grâce entre autre à la superbe bataille que se livrèrent les deux 16-bits, et à ses campagnes de publicités agressives.
En Juin 1991, Sega sort un jeu devenu mythique : Sonic the Hedgehog, qui à lui seul incarne la philosophie de l’entreprise et de la Megadrive
L’arrivée du hérisson est un coup de maître (Sega) et assène un vilain revers à la console du plombier.
Depuis la Megadrive, Sega innove (même si l’entreprise a toujours eu une politique innovante) et lance fin 92 au Japon le Mega-CD qui s’ajoute à la Megadrive, lui permettant de s’aligner sur la Super-NES au niveau technique, el lui offrant toute la panoplie offensive de l’époque, comme les zooms, rotations, le fameux mode 7, etc, et même d’aller plus loin, grâce aux spécificités du support CD, et de la Full Motion Vidéo.
Mais, il ne se vend pas très bien, la faute à prix de vente élevé et à l’absence en nombre de jeux spécifiques au support CD.
La Megadrive, tout comme le Mega-CD seront déclinés en une version « 2 » ( la Megadrive se verra même déclinée dans un troisième variante), puis plus tard, l’extension 32X sortira, afin de propulser la 16 bits dans la génération suivante… un bide.
Enfin, une version portable sortira également, seulement aux États-Unis, la Nomad.
En Décembre 1994, Sega of America, avec Time Warner lance aux US le Sega Channel, une chaîne câblée permettant aux utilisateurs de jouer à des jeux Genesis via un boîtier branché sur leur prise de télévision.
La console poursuivra son chemin jusqu’en 1997, ou Sega arrêtera sa production.
Le Mega-CD:
Le premier périphérique de notre 16-bits préférée, a été présenté pour la première fois au Tokyo Game Show de 1991, pour contrer le lancement du lecteur de CD-ROM de la PC-Engine.
Il sortira au Japon le 1er décembre 1991, fin 1992 aux États-Unis et en 1993 en Europe.
Pour Sega, l’intérêt du support CD était bien entendu sa capacité de stockage, bien superieure à celles des cartouches, capacité de stockage d’environ 650 Mo, mais disposant d’un inconvenient de taille, les temps de chargement, surtout avec des lecteurs simple vitesse comme le Mega-CD.
Le Mega CD de première génération se place en dessous de la Megadrive, et donne à l’ensemble un design assez sympathique, je trouve, le principale défaut de cette installation, vient du fait que le Mega-CD a besoin de sa propre alimentation énergétique, et donc d’un deuxième transformateur.
Toutefois, en 1993, le premier Mega-CD est remplacé par une deuxième version, plus économique, du fait de l’absence de tiroir CD.
Le Mega-CD, offrait, une fois couplé à la Megadrive, de nouvelles capacités techniques, que sans lui, la console ne pouvait atteindre, contrairement au lecteur CD de Nec, le Mega CD possède son propre CPU, un autre 68000 cadencé à 12 MHz, ses mémoires dédiées : 756 Ko de mémoire centrale, 64 Ko de mémoire PCM, 8 Ko de mémoire de sauvegarde, il peut travailler avec le microprocesseur de la Megadrive, pour plus de rapidité, ainsi équipé, la console peut réaliser des zooms, rotations, mode 7, l’affichage de video, le son de qualité CD, etc…
Mais, le véritable problème du support, n’est pas venu de lui même, mais de ses jeux, beaucoup étant des conversions de jeux Megadrive, ressortis en version CD, proposant des musiques améliorées, ainsi qu’une intro animé.
Deuxième gros soucis de la machine, cette fois imputable à son architecture, le nombre de couleurs affichables simultanément : avec seulement 32, ou 64 contre 256 pour la Super Nintendo.
Bref, une très bonne machine, pas assez bien exploitée, même si certains de ses titres sont mythiques.
Le 32X
La Megadrive 32X, même si elle est synonyme de cuisant échec pour Sega était à la base une excellente idée, venue trop tard sans doute, car en même temps que la Saturn, mais s’insérant dans un plan, imaginé par Sega, un plan, ou quelques planètes du système solaire étaient représentés par une machine de la marque au hérisson:
Nous en reparlerons, alors, revenons à nos moutons, la Megadrive 32X, comment ça marche ?
En fait, le périphérique qu’est le 32X est une sorte de gros champignon, ou de grosse cartouche, qui se branche sur la Megadrive, et qui permet d’en faire une veritable nouvelle console, qui passe de statut de 16 bits en fin de carriere, en console 32 bits pleine d’avenir (et oui, c’est beau les rêves)…
Contrairement à la Megadrive classique qui fût la premiere machine de sa génération, la console ne fût pas la premiere 32 bits, d’autres machines étant déjà apparuent à l’epoque, comme la 3DO, mais avec cette « astuce », la 32X est la 32 bits la moi chère du marché, car exploitant certaines carctéristiques de la 16-bits.
Pour l’epoque, la 32X est une console impressionante, techniquement parlant, possédant deux processeurs Hitashi SH2 32 bits RISC (les même que la Saturn), lui permettant d’afficher des graphismes 3D saisissants pour l’epoque, bien plus impressionant que ce qui se faisait sur las cartouches 16-bits équipés de chips graphiques, comme Starfox FX sur Super-Famicom, ou Virtua-Racing sur Megadrive, elle peut afficher jusqu’à 50 000 polygones par seconde.
Mais le révolution 32X ne s’arrête pas en si bon chemin, en effet, en la couplant au Mega-CD, une 32X peut afficher 32 768 couleurs simultanément à l’écran, et du point de vue de l’animation, peut ainsi gérer plus de 60 images par seconde, les jeux en Full Motion Video, très en vogue à l’epoque sont donc bien plus beau que sur Mega-CD.
Alors me direz vous, pourquoi malgré toutes ces innovations technologique, la 32X n’a pas marchée ?
Tout d’abord, la multiplication de sorties de machines innovantes, peut-être trop rapprochées (Mega-Cd, 32X, Saturn), ensuite, pour en tirer la quintescence, il fallait posseder outre la Megadrive, le Mega-CD, et bien sur le 32X, ce qui nous faisait trois transformateurs, et donc trois prises de courant.
Mais le plus grand tord de la console fût de sortir un an seulement avant la Saturn, car en faisant la comparaison des deux machines, les joueurs se sont vite apperçus que le console à l’anneau enterrait techniquement la premiere 32-bits de Sega, et attendirent la sortie de celle-ci, au lieu de succomber à l’achat du champignon magique.
Il en d’ecoula un faible chiffre de vente, traduit par un faible nombre de jeux, même si certains sont des perles.
Voilà , pour notre chère 32X, dommage pour cette bonne console, arrivée bien trop tard.
Ah, mais pourquoi nous a-t-i parlé du système solaire me direz-vous ? Et bien, vous vous souvenez du probleme des transformateurs, et bien, pour le resoudre, Sega voulait sortir une console integrant Megadrive, plus 32X, plus Mega-CD, console répondant au doux nom de Neptune, et cette même Neptune, aurait été associée à la Saturn et à son kit de developement, le Titan.
Techniquement, la console etait probablement la meilleure 32 bits à sa sortie, ses capacités 3D dépassaient celles de la 3DO et de la Jaguar.