Premier périphérique de notre 16-bits préférée, a été présenté pour la première fois au Tokyo Game Show de 1991, pour contrer le lancement du lecteur de CD-ROM de la PC-Engine.
Il sortira au Japon le 1er décembre 1991, fin 1992 aux états-Unis et en 1993 en Europe.
Pour Sega, l’intérêt du support CD était bien entendu sa capacité de stockage, bien supérieure à celles des cartouches, capacité de stockage d’environ 650 Mo, mais disposant d’un inconvénient de taille, les temps de chargement, surtout avec des lecteurs simple vitesse comme le Mega-CD.
Le Mega CD de première génération se place en dessous de la Megadrive, et donne à l’ensemble un design assez sympathique, je trouve, le principale défaut de cette installation, vient du fait que le Mega-CD a besoin de sa propre alimentation énergétique, et donc d’un deuxième transformateur.
Toutefois, en 1993, le premier Mega-CD est remplacé par une deuxième version, plus économique, du fait de l’absence de tiroir CD.
Le Mega-CD, offrait, une fois couplé à la Megadrive, de nouvelles capacités techniques, que sans lui, la console ne pouvait atteindre, contrairement au lecteur CD de Nec, le Mega CD possède son propre CPU, un autre 68000 cadencé à 12 MHz, ses mémoires dédiées : 756 Ko de mémoire centrale, 64 Ko de mémoire PCM, 8 Ko de mémoire de sauvegarde, il peut travailler avec le microprocesseur de la Megadrive, pour plus de rapidité, ainsi équipé, la console peut réaliser des zooms, rotations, mode 7, l’affichage de video, le son de qualité CD, etc…
Mais, le véritable problème du support, n’est pas venu de lui même, mais de ses jeux, beaucoup étant des conversions de jeux Megadrive, ressortis en version CD, proposant des musiques améliorées, ainsi qu’une intro animé.
Deuxième gros soucis de la machine, cette fois imputable à son architecture, le nombre de couleurs affichables simultanément : avec seulement 32, ou 64 contre 256 pour la Super Nintendo.
Bref, une très bonne machine, pas assez bien exploitée, même si certains de ses titres sont mythiques.