Parlons de la bête:
La Playstation :
Nous devons la conception, de la Playstation à Ken Kutaragi, celle-ci est présenté pour la premiere fois en décembre 1993.
Au départ elle ne devait être que le lecteur CD de la Super Nintendo, mais suite à un contencieux avec Nintendo, Sony poursuit son developpement afin d’en faire une console à part entière.
Le 3 décembre 1994, sort la 32-bit de Sony, sur le long terme, elle ballaillera la Saturn, grace à ses hits d’arcade, comme Tekken ou Ridge Racer, puis grace à Final Fantasy VII, Metal Gear Solid, Gran Turismo, Crash Bandicoot, Spyro the Dragon, les Tomb-Raider et bien d’autre…
Sa production est stoppée en 2006, après plus de 10 ans
Malgré las qualités techniques de ses concurentes, la Playstation restera leader du marché de bout en bout, notament grace à la politique de Sony consistant à acheter l’exclusivité des jeux auprès des développeurs, et donc d’avoir le catalogue le plus atractif.
La machine est particulierement à l’aise dans l’affichage de la 3D, plus que sa principale rivale, la Saturn, ce qui fera la difference dès le départ.
C’est cette machine qui permis à Sony d’entrer sur le marché des constructeurs de jeux-video, et d’en devenir le leader.
Voici les caractéristiques techniques de la bête :
MicroProcesseur : MIPS R3000A RISC 32-bit cadencé à 33.8688 MHz, sa puissance est de 30 MIPS, et la bande passante du bus est de 132 Mb/s
RAM : 1,5 Mo
RAM Vidéo : 1 Mo
ROM : 512 ko
Coprocesseurs Graphiques :
Geometry Engine : 3D Geometric Transfer Engine d’une puissance de 66 MIPS, 1,5 million de polygones par seconde, 500 000 texture-mappées/polygones illuminés par seconde.
Data Engine : Capable de décompresser les MPEG et H.261. D’une puissance de 80 MIPS, il a un bus dédié vers le processeur central. Cela en fait la première console à lire de la video plein écran.
Processeur graphique spécialisé :
Résolution graphique : de 256à€”224 à 740à€”480, 16,7 millions de couleurs
Sprites : 4000 sprites de 8à€”8 pixels avec variation de profondeur et rotation individuelle
Manipulation de fond simultané (pour un scrolling parallaxe)
Peut faire un ombrage Gouraud (Gouraud shading) ou plat (Flat Shading), ainsi que du plaquage de texture (texture mapping)
Son : PCM, 24 voies, 512 kio de RAM, fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz
Variation de pitch, enveloppe, répétitions, Réverbération Numérique, supporte jusqu’a 64 kio d’instrument échantillonné
Supporte les instruments MIDI
format de fichier sous PC : .PSF
CD-ROM : double vitesse, 32 ko de mémoire cache
Carte mémoire flash de 128 ko
Bref, une très bonne machine (malgré le fait que je ne l’aime pas, que voulez-vous, on ne se refait pas
),qui ouvrit la voie à sa petite soeur la PS2.
