Blue Risk :
Par contre quand je revois le lancement famélique de la PS2 en terme de killer apps, je me dis que SEGA ont arrêtés trop tot la Dream, et a laisser le champ libre à la PS2.
C’est sur ce plan que j’ai trouvé les reporters bon pour le coup. Grâce à la disparition de la DC Sony a eu le champ libre pendant un an.
Pour le reste c’est assez marrant de revoir l’histoire du GTA III : pas attendu, un jeu réalisé par un dév de navet mais qui a eu des éloges et avec du bouche à oreille (l’effet de mode comme on devrait dire en fait) est devenu un INCONTOURNABLE. Ha là là comme quoi passer de l’Ombre à la Lumière pour un dév ou une licence tient à si peu …
Rage : C’est sur ce plan que j’ai trouvé les reporters bon pour le coup. Grâce à la disparition de la DC Sony a eu le champ libre pendant un an.
Bof Sony n’a jamais eu vraiment à s’inquiéter de la présence ou non de la Dreamcast. La PS2 c’était la promesse de nouveaux Metal gears, de nouveaux Tekken, de nouveaux Squaresoft, Tekken, ridge, etc…
Elle ne s’est vendue que sur ça et elle ne pouvait pas flopper quoi que Sega sorte en face. D’ailleurs Sega a envoyé du lourd sur Dreamcast, c’était déjà une machine de rêve ils pouvaient pas faire plus…
Craby :
Bof Sony n’a jamais eu vraiment à s’inquiéter de la présence ou non de la Dreamcast.
Ouais enfin comme ils le disent : chez Sony ils ont dû en balancer des promesses avec la fameuse Histoire de l’Emotion Engine … Preuve qu’ils ont eu un peu peur. Rien que se voir ralentir par Sega face aux futurs adversaires c’était un potentiel problème.
Parallèlement à mes autres livres de chevet, je suis en train de lire l’ouvrage « la révolution Playstation - Ken Kutaragi » aux éditions Pix’n love et je dois saluer la qualité du produit. Malgré une certaine austérité (pas d’illustrations), c’est incroyablement riche en terme de ressources et de travail de recherche. C’est aussi bourré d’anecdotes très précises ce qui rend le tout très agréable à parcourir.
On y perçoit l’évolution des travaux de Kutaragi (pas seulement en terme de JV, mais aussi sur les technologies télé ou magnétoscope de l’époque), sa fascination pour le système G en tant que jeune ingénieur, son admiration pour la Famicom jusqu’à la trahison de Nintendo, son lobbying pour le numérique qui était alors tabou à l’époque dans la boîte, la notoriété de Sony et de ses différentes branches qui étaient largement moins fortes qu’elles ne le sont aujourd’hui auprès des jeunes dîplomés. On a vraiment l’impression d’être dans les bureaux d’étude de l’époque avec une ambiance palpable, c’est top.
D’ailleurs le passage avec Nintendo est très intéressant. Ca décrit les coups de salope orchestrés par la firme de Kyoto qui traînèrent le Sony de l’époque dans la boue.
On a même des passages des rapports de l’époque rédigés par Kutagari:
« L’année (1991) s’est révélée très compliquée. (…), nous perdons du temps et nous ratons des opportunités, car nous attendons trop de la part de Nintendo en traitant avec eux sur la base de notre bonne foi aveugle ». (Cf: les manigances réalisées dans le dos par Nintendo allant même à l’encontre des accords et contrats signés au préalable).
C’est simple on s’informe sur tout ça et on se déplore encore plus que Sega ait dilapidé son trésor de guerre dans des projets bidons après la MD. Sans quoi ils auraient sans doute pu davantage résister et fait en sorte qu’à leur place, Nintendo soit réduit en miettes. (Ce qui auraient été bien plus mérité. J’ai l’impression que l’histoire a largement minimisé les agissements réels de ces enflures en coulisses ).
Je conseille le bouquin à tout le monde, et notamment aux anti-Sony primaires. Il n’est jamais trop tard pour se soustraire de l’obscurantisme. ²
Les jeux de lancement de la PS2 était juste une grosse blague (attention je ne juge là que le line-up de lancement, pas la suite), mais à se battre contre un fantôme pendant presque un an, Sega manquait de finances fraiche quand la PS2 a débarqué. En tant que joueur, fan convaincu de Sega certes, je n’ai vu dans le lancement de la PS2 qu’une simulation de feu d’artifice alors que je jouais à des jeux somptueux sur Dreamcast. D’autres y ont vu l’occasion d’avoir un lecteur DVD qui servirait accessoirement pour jouer un peu plus tard et ça a suffi à lancer la machine.
Ouais les coulisses des politiques des grands constructeurs c’est pas mal à savoir. Le coup du "nintendo Seal of Quality avec toutes les obligations que ça engendrait c’était énorme!! Nintendo c’est et ça reste de nouveau une machine de guerre en plus. On le voit son image s’érode de nouveau … C’est cyclique
En plus enflure ou pas ce qui compte c’est les jeux … Et si chez Nintendo j’y trouve rarement mon compte, la Wii c’est un indispensable pour les jeux des tiers.
danabnormal: Non juste le premier volume. Mais si le second est aussi bien réalisé, ça doit valoir le coup.
Un dernier passage que je trouve bien cool et après j’arrête:
"La réunion de direction du 24 juin 1992 va donc être d’une importance extrême. Le sort du projet sera décidé lors de cette table ronde, que présidera Norio Oga en personne. La situation paraît sans espoir. La quasi-totalité des membres présents se prononce en faveur d’un retrait du marché des jeux. (NDKerouac: suite à l’épisode du couteau dans le dos de Nintendo). (…) (démonstration de Kutagari sur des aspects hardware exceptionnels pour l’époque auprès de l’assemblée).
Kutaragi - « Allez-vous simplement laisser tomber et accepter ce que Nintendo nous a fait? ».
Cette phrase, Kutagari va la répéter à Oga à plusieurs reprises et avec beaucoup d’intensité, pour provoquer le président de Sony. Au moment de conclure, et après avoir ainsi attisé la colère du président contre Nintendo et joué avec ses émotions, Kutagari lui demande: « S’il vous plaît, prenez une décision! ».
Incapable de contrôler sa furie, Oga va alors lui répondre : « Si tu es vraiment sincère, prouve-moi que c’est possible ». Serrant le poing, il frappe alors sur le bureau avant de crier : « Do it ! ».
La fierté , ces burnes , ce sang de Segasex qui coule dans les veines des pontes historiques de Sony.
danabnormal : Sinon, pour revenir à ce que tu dis de Nintendo, c’est un point de vue que je partage depuis assez longtemps. C’est loin d’être des enfants de coeur, et ils savent utiliser les manières fortes (et parfois peu recommandables) quand ils se sentent menacés.
A titre d’exemple, j’ai lu récemment l’excellent hors-série d’IG sur l’histoire de Nintendo. Et bien on y apprend que Gunpei Kokoi ne serait à priori pas parti de son plein gré, moi qu’on l’aurai plutôt poussé vers la sortie (ou tout du moins dans un placard) suite à l’échec du Virtual Boy…
C’est beau la reconnaissance du ventre…
danabnormal : Sinon, pour revenir à ce que tu dis de Nintendo, c’est un point de vue que je partage depuis assez longtemps. C’est loin d’être des enfants de coeur, et ils savent utiliser les manières fortes (et parfois peu recommandables) quand ils se sentent menacés.
A titre d’exemple, j’ai lu récemment l’excellent hors-série d’IG sur l’histoire de Nintendo. Et bien on y apprend que Gunpei Kokoi ne serait à priori pas parti de son plein gré, moi qu’on l’aurai plutôt poussé vers la sortie (ou tout du moins dans un placard) suite à l’échec du Virtual Boy…
C’est beau la reconnaissance du ventre…
C’est marrant, je m’attendais à cette réflexion sur Kutaragi. Tu deviens prévisible Tonton…
La pilule a toutefois un goût moins amère que pour Yokoi, étant qu’il est resté au CA de SCE en tant que président d’honneur, et qu’il a ensuite continié à jouer un rôle au sein de la firme en présidant Cellius, une société chargé de promouvoir le Cell et dont Sony est actionnaire.
@Kerouac : c’est mal de détourner des propos… même quand le détournement est encore plus vrai que la phrase originelle :content2::content2::content2:
Au moins dans 20 ans on ne pourra plus jouer avec cette prochaine machine.
A force de vouloir tuer l’occasion, c’est le marché du neuf qui en prendra un coup. Impossible d’acheter un jeu à l’aveugle en se disant « si ça me plait pas… ». Il faut que les serveurs existent toujours pour récupérer ses infos en cas de soucis de console. Et celui qui a un problème avec un CD usé doit repasser en caisse en plein tarif, si le jeu se trouve toujours… Car le marché de l’occasion, c’est peut-être énervant pour les éditeurs quand il s’agit d’un jeu sorti depuis à peine un mois, mais ça permet aussi et surtout de retrouver des jeux dispo depuis bien plus longtemps.
Ma méthode est simple maintenant, si une marque adopte une politique que je vomis, je boycotte, Nintendo peut aller se faire fou*** avec sa 3DS zonée, si Sony fait un truc dans le genre annoncé plus haut, ça sera pareil! de toute façon, il y a déjà tellement de jeux existants auquel je n’ai pas joué qu’au final je ne me prive pas de bons jeux pour autant.
Aux joueurs de ne pas se faire avoir, mais ça…
C’est bien le problème s’il l’utilise… Les éditeurs veulent de plus en plus lutter contre l’occasion, mais en repoussant les limites ainsi tout le monde sera lésé.
Pour les DVD, quand on achète nos DVD, on a plein de message contre le piratage qu’il est souvent impossible de passer. Celui qui télécharge peut démarrer son film directement. Et encore pour les DVD, même si ce message est énervant parce que celui qui le lit est celui qui achète et non celui qui pirate, ça reste supportable car il n’y a pas de connexion internet.
Mais avec les jeux, pour jouer en offline, Internet sera de plus en plus indispensable. Donc pas de jeux quand tes dans la mauvaise région, pas de jeu quand Internet tombe en panne. Pas de jeu que tu amène chez un tiers pour faire découvrir.
Rah oui, la blague des messages « c’est mal le piratage » mais put*** combien de fois j’ai hurlé devant ma TV en disant « mais je l’ai acheté ton put*** de disque!!! casses les moi pas avec ça!!! »:lol3: mais quelle bande de tache tiens…
Ils sont vraiment idiots, l’occasion n’est l’ennemi du neuf, puisque c’est du fric réinjecté dans le circuit, bon bref c’est des branques de toute façon et je souhaite que quiconque applique cette politique se pête les dents et bouffe la grenouille (expression de chez moi^^).
VirtuaHunter : Rah oui, la blague des messages « c’est mal le piratage » mais put*** combien de fois j’ai hurlé devant ma TV en disant « mais je l’ai acheté ton put*** de disque!!! casses les moi pas avec ça!!! »:lol3: mais quelle bande de tache tiens…
Quelqu’un sait porquoi le jeu Jap nommé Harmful Park coûte si cher sur cette pauvre PSX ??? J’ai vu ce jeu dans les 700 euros en très bon état et donc même pas neuf !!! Jamais entendu parlé mais bon c’est normal vu que je suivais autant la vie de la Play et de la Play 2 que les aventures passionnantes de M. Raja sur le mont Plumplum !!
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