Copier/coller de ce que j’avais écrit sur la bête:
La NeoGeo cartouche a longtemps été considérée comme la rolls des consoles, pas seulement grâce à ses jeux, mais aussi à cause de son prix, qui l’a destinée à une clientèle aisée, certains jeux avoisinant les 1250 Francs à l’époque.
SNK, décida alors d’élargir sa clientèle, tout en faisant concurrence aux nouvelles consoles 32-bits en commercialisant une version avec support CD de sa légendaire console.
L’idée était bonne, mais la conception de la console moins, en tout cas, le choix de la vitesse du lecteur CD, un simple vitesse rendait les loading interminables…
Plusieurs versions de la machine furent produites, la première NeoGeo CD sortie avec un tiroir en façade.
Puis, vint la NeoGeo CD2, qui supprima le tiroir pour un capot, le design était également différent.
Enfin, la version la plus aboutie sera la NeoGeo CDZ, dotée d’une mémoire vive plus étendue, permettant de raccourcir les temps de chargement.
L’un des défauts de la machine vient également de ses manettes, pas qu’elles soient mauvaises, mais loin d’égaler les mythiques contrôleurs de la Neo-Geo classique, heureusement ces dernières étaient compatibles.
Au niveau technique, la Neo-Geo CD est identique à sa grande soeur à support cartouche, Microprocesseur Motorola 68000 à 12Mhz et un Z80 à 4 MHz, mémoire vive : 64 Ko de RAM Statique, 56 Mbits (7Mo) de RAM dynamique, vidéo : 512 Ko de mémoire vidéo. 304 x 224 en 4096 couleurs parmis une palette de 65 536, scrolling en hard, son : Yamaha 2610, 15 voies.
Au final pas une mauvaise console, mais la lenteur de ses loadings restera un défaut majeur, notamment pour les jeux de baston.