J adore Severance. Une serie ovni qui mérite d être connue
Avant de me remettre à ma série de films que je dois mater sur le thème du satanisme, j’ai regardé la 2e serie Netflix basé sur la licence Castlevania sortie en début Janvier.
Alors, j’ai la première série Netflix que j’ai pas encore maté en se basant sur les personnages de Castlevania 3 avec Trevor et Sypha mais j’ai préféré voir la version « Castlevania Nocturne » dont l’action se passe en France, au moment de la révolution française.
Un connaisseur de la licence dira clairement que ce n’est pas du tout comme dans les jeux que ce soit entre les personnages, leurs caractères et la période choisie.
Pour vous donner un exemple, la comtesse Bathory (nièce du comte Dracula), sa servante Drolta Tzuentes, une simple sorcière, et les protagonistes sont John Morris et Eric Lecarde, le tout se passant en 1917 sont issues de Castlevania Bloodlines sur Megadrive.
Dans la série: Drolta est une servante égyptienne de la déesse Sekhmet, tandis que Olrox (qui s’inspire du comte Olrok de Nosferatu) a des origines issues du « Nouveau Monde » (l’Amérique)
La série doit se voir comme une adaptation totalement originale en mélangeant les persos et la période pour raconter une histoire, donner une nouvelle réinterprétation aux personnages déjà existants de la série.
Elle se regarde bien avec 8 épisodes de trente minutes pour chaque saison avec une intrigue mélangeant bien la culture égyptienne avec l’environnement français (pas souvenir d’avoir vu un titre mettant en avant l’Egypte et sa mythologie, mis à part quelques petits boss).
Inutile de mentionner que si vous espérez un respect du contexte Historique, vous pouvez quasiment l’oublier.
Une bonne série pop-corn qui se regarde mais pas avec les enfants car des termes crus sont employés, les scènes assez violentes: décapitations, beaucoup de sang et quelques screamers peuvent traumatiser les plus jeunes s’ils ne connaissent pas la licence.
J’attends la saison 3 et je parie qu’ils chercheront à finir la série avec une 4e saison, comme ils l’ont faits avec la 1ere (en même temps, 8 épisodes de trente minutes, c’est vite faisable).
Cette vidéo m’a amené à regarder The Boys :
Voyant ça de très loin et n’ayant pas du tout suivi les commentaires évoqués dans la vidéo, j’imaginais une repompe médiocre de Watchmen avec du gore putassier, avec un intérêt au ras du sol (un peu comme Legion, dans un genre différent).
Ça vaut beaucoup mieux que ça. J’ai vu les deux premières saisons pour l’instant.
Il faut passer outre des choix un peu foireux comme le gore ridicule qui aurait plus sa place dans un flim grand-guignol de série Z, le personnage de Frenchie qui est juste insupportable avec ses répliques en français yaourt ânonnées en phonétique (pourquoi ne pas avoir pris un acteur francophone si le personnage doit parler en français la moitié du temps ?), et quelques éléments hautement improbables même dans une histoire où on accepte l’existence de super-héros.
Mais pour le reste, c’est délicieusement acide, pas subtil du tout et néanmoins parfaitement pertinent, particulièrement lucide sur les médias et leur utilisation par tout ce que le monde comporte de cyniques et de manipulateurs.
Et en ce moment, la lucidité est précieuse.
J adore the boys. La saison 3 est cependant moins réussie à mon goût.
J’ai trouvé la saison 1 brillante de bout en bout, le début de la deuxième m’a un peu fait peur avec ce qui me semblait être des facilités (le coup de la nazie centenaire, brr…) mais ça redevient brillant précisément avec ce qu’ils en font (quelle meilleure analyse synthétique des procédés de l’alt-right que Stormfront disant « ils adorent ce que je dis, c’est juste le mot nazi qui les dérange » ?).
J’espère avoir accès à la saison 3.
J’oubliais : le clonage de Gustavo Fring c’est à la fois plaisant et un peu facile .
Je viens de découvrir complètement par hasard la série « Rogue Heroes » sur Paramount il me semble (c’est dispo via l’appli Canal). Ils en sont à la saison 2 actuellement.
Je suis tombé complètement amoureux de cette série, j’adore… Ca parle de la création du SAS durant la seconde guerre mondiale. C’est évidemment très romancé (c’est d’ailleurs tiré d’un roman qui suit les débuts du SAS et sa participation à la réussite de la contre offensive alliée), mais les personnages sont hypers bien écrits. C’est déjanté, avec une bande son hyper bien choisie, une sorte de Tarantino façon série tv.
J’enchaîne les épisodes qui sont tous réussis les uns après les autres
ça risque de ne parler qu’aux vieux comme moi, mais la petite sœur de Buffy n’est plus.
L’actrice l’interprétant a été retrouvée morte hier dans son appartement de NYC.
Malade depuis plusieurs années, Michelle Trachtenberg avait 39 ans et venait de subir une greffe de foie.
La clé…
Au début elle avait un comportement d’ado’ reloue mais quelques épisodes magnifiquement écrits ont montré que ce personnage avait des choses à dire et à faire…
Cette série est un monument d’écriture, c’est triste de constater que ses interprètes ne soient pas immortel·le·s
C’est surtout son arrivée dans la série qui est magistrale : tu t’imagines que c’est la sœur introduite maladroitement au chausse-pied, pas pensée à l’avance dans l’écriture, façon Star Wars ou Dragon Ball aujourd’hui et ses nouveaux personnages qui sortent de nulle part et dont tu n’as jamais entendu parler et que tous les autres persos de la série connaissent pourtant.
Puis tu te rends compte que c’est complètement justifié par le scénario quelques épisodes après…
Pour moi, dans Buffy, il y a vraiment des super moments d’écriture et d’interprétation : L’épisode où Buffy découvre sa mère morte, tellement à contre-courant des épisodes larmoyants d’autres séries avec des ellipses faussement pudiques pour cacher les limites des acteurs, là, tu as une Buffy qui se prend ça de plein fouet dans la tronche (et toi aussi), c’est sans artifice et porté par une Sarah Michelle Gellar bouleversante.
D’ailleurs, tous les acteurs me foutent les poils dans cet épisode…
A vérifier mais je crois me souvenir que c’est un épisode sans musiques et c’est la seule fois où l’on voit Tara et Willow s’embrasser… et puis on a ça :
Anya Jenkins (Emma Caufield)
de memoire, il y a zero dialogue pdt 5 min, je crois bien. tout est joué aux emotions.
( je ne confond pas avec l’episode silencieux)
de tte façon, la saison 5 est magistrale de mon point de vue. meilleure saison de la serie, la pire etant la 4, pas credible pour un rond avec tout le truc autour de l’Initiative. ( mais bon , whedonn a tres peu supervisé cette saison car il debutait Angel a cette epoque.
Ah oui, c’est celle avec Adam en méchant ? Ouais pas top, ça met trop de temps à démarrer Adam est finalement vite mis HS…
La 6 avec Warren en méchant, c’est bof aussi, le mec est juste un geek même s’il va quand même déclencher une catastrophe (et quelle fin abrupte pour Tara).
Bon y a Spike quand même, contrairement à la saison 4, et c’est dans celle-ci qu’il retrouve son âme il me semble, j’adore son arc Vegetesque aussi !
On est d’accord sur la 4, pire saison, pire love interest (Riley ), pire méchant, mais un des meilleurs épisodes (Hush).
Je n’aimais pas trop la 6 avant, mais avec le recul c’est une de mes préférées. Le grand méchant ce n’est ni Warren, ni Dark Willow, c’est : la vie.
Buffy qui fait une dépression, rentre dans une relation toxique, a du mal à joindre les deux bouts, les problèmes de couple de Xander et Anya, l’addiction de Willow à la magie, la crise d’ado de Dawn… Ce sont eux, les antagonistes de cette saison. Même la mort de Tara entre dans cette logique, c’est un fait divers comme ça aurait pu arriver à n’importe qui dans ce pays.
me suis relance la S5 ce we, vus les 1 >> 13 pour le moment.
y’a vraiment qu’un episode plutot moyen, et si certains effets speciaux accusent leur bientot 20 ans, l’ensemble n’a pas vraiment pris de coup de vieux.
On peut le dire… ils sont pitoyables
Le serpent de la saison 3 me donne encore des frissons
…
Cela-dit… cette production value a permis à de nombreux artistes de se décomplexer sur la question des effets spéciaux :
On est plus très loin des derniers Marvel
J’avais beaucoup aimé la série Yellowstone que j’ai découvert récemment. Je me suis donc dit que le préquel « 1883 » pourrait être intéressant.
Eh bien je suis resté scotché devant cette série de 10 épisodes. Que ce soit la photographie, les acteurs hyper crédibles, les situations, la mise en scène ou encore l’intensité du récit, perso je n’ai rien à jeter dans « 1883 ». On suit le périple de la famille Dutton qui va traverser les états unis d’Est en Ouest avec des convois de migrants pour tenter d’atteindre l’Orégon, un état encore vierge de toute civilisation.
Franchement, si vous aimez un peu les westerns, elle vaut le coup d’oeil. La série date de 2021 et je ne la connaissais pas du tout. Elle est dispo maintenant sur Netflix. J’ai adoré.
Du coup, j’enchaîne sur le 2ème préquel de Yellowstone, à savoir « 1923 ». Ca s’annonce sympa, mais c’est déjà moins intense et plus convenu dans son récit. On verra sur la longueur.
Fini la saison 4 de The Boys.
Les saisons 3 et 4 me donnent la même impression : une alternance de pur génie et de crétinerie absolue, volontaire, pour remplir et faire durer le bouzin, tout en jouant sur le gore grand-guignol comme un prétexte, une protection, permettant de faire passer le message des auteurs sous couvert de divertissement.
C’est du Verhoeven sauce Robocop ou Starship Troopers, parodiant Marvel, et pourtant c’est produit par Amazon qui pourrait être l’un des acteurs de cette histoire.
Le message est clair depuis le début. Il devient (encore plus) caricatural, avec raison, plus on avance dans les saisons. Les auteurs injectent le concept des super-pouvoirs dans le monde actuel, et mettent en évidence la nature profonde du facho-capitalisme qui monte partout… et se trouve à nouveau au pouvoir aux États-Unis désormais.
La scène où Homelander croit convaincre les richous avec les mêmes arguments que ceux balancés aux bas du front, avant de se faire remettre en place par eux, les seuls véritables maîtres, est très claire. On ne sert pas la même soupe au bétail qu’aux exploitants. Et c’est exactement ce qu’on vit là, maintenant. Les milliardaires prêts à laisser des fascistes au pouvoir pour préserver leurs intérêts.
Et la fin, installant une dictature sous le slogan « Make America Super Again », faut-il expliquer ?
Quand je lis que des gens ont pu se méprendre sur le sens de la série, mais quelle bouillie de patates ont-ils à la place du cerveau pour ne pas voir quel est son propos ? O_o
Sur cette deuxième moitié, j’alternais entre la lassitude face aux mêmes ressorts provo-comiques répétés basés sur le gore ou le sexe (ou les deux à la fois) qui paraissent un peu gratuits, et l’admiration devant le propos satirique, puissant car il tape précisément là où ça fait mal.
Ça me rappelle le flim The Hunt de 2020 qui a un ton similaire.
Je comprends d’autant plus la vidéo du bolchegeek citée plus haut. Si vous ne l’avez pas déjà vue, prenez le temps, ça vaut la peine.
Autre univers, voici un flim qu’il ne faut pas regarder si vous ne connaissez pas Babylon 5.
Mais pour les ventilateurs de la série :
une composition onaniste surfant sur les acquis et la nostalgie sans rien apporter de fondamentalement nouveau ; l’épine dorsale du film est le fan service
Même les visuels divulgâchent la série.
Pourtant c’était bien, quand on connaît la série. L’onanisme a ses atouts.
Mais donc si vous n’avez jamais vu Babylon 5 depuis trente ans, allez me corriger cette faute grave sinon je me fâche tout rouge. Et après, regardez ce flim d’animation.