Bilan de l'année 2012 pour SEGA

spindash : Laisse tomber, ils ne comprendront jamais. :mmm:

On a le droit de pas être d’accord c’est tout :euh:

Et nous au moins on a argumentait nos propos, toi j’en vois aucun :sad:
Tu devrais t’auto-modérer :mrgreen:

Blue Risk : Je respecte ton point de vue, mais je ne le partage pas, pour moi un jeu appartient à  celui qui en est le développeur. C’est comme l’écrivain qui écrit son roman, en aucun cas cela est dû à  son éditeur, pareil pour le réalisateur ou le musicien avec leur producteur.

Et il faut pas faire d’amalgame quand tu parle de Genki avec VF3 TB, le jeu a été conçu par AM#2, Genki n’a fait que le portage pour la Dream. C’est comme le traducteur en langue étrangère d’un livre pour moi. C’est pareil pour Jet Set Radio HD porté en HD par blit, mais conçu de A à  Z par Smilebit.

Ce n’est pas une question de point de vue, c’est une réalité legale. les 4 licence Sega de platinium ont eu leur financement uniquement à  condition d’appartenir à  Sega et uniquement à  eux.
Si Sega veut se passer de platinium pour Bayonnetta 3, ils en ont le droit.
Et pour avoir lu un interview d’un des develloppeur du Batman animated megadrive, Les jeux Sega develloppés par des Tiers reste des jeux sega avant tout. Il avait été clair sur le fait que le staff de Sega était constamment derrière leur dos et très exigeant, leur demandant de tout refaire si ils considéraient que ça ne correspondait pas à  leurs attentes.
Les Staff de Camelot et de Climax l’avait aussi dis pour les Shining megadrive Camelot ayant accepté de développer Shining force 3 et Holy Ark uniquement à  condition d’avoir plus de latitude (et après, ils se sont plein de manque de soutien de Sega quand le jeu s’est planté niveau vente, faudrait savoir ce qu’ils veulent ceux là )

Quant à  la question qu’on m’a posé « Et l’occident? ».

Je repond que Déjà , si je me limitait aux jeu euro, ça ferait au moins 10 ans que ma consommation de jeu serait reduite de moitié. Le fan de jeu de Baston un peu outsider (Meltyblood/Fate unlimited Code) serait très limité avec l’occident, même chose pour le fan de RPG surtout PSP.

Le jeu est entièrement doublé, les menu en anglais et 10 fois plus facile à  comprendre qu’un Sakura wars, pas besoin de trad. Ca suffit.

Et avec Nights, Jet set radio, Sonic transformed et Binary Domain, l’occident m’a aussi satisfait

Sonic 2 est aussi un jeu occidental (vraiment SEGA celui-là  :slight_smile: ) même si une partie de l’équipe était japonaise. Personnellement, et ce n’est pas pour me défiler, mais je suis d’accord avec les 2 « définitions ».

Ouais mais si on accepte ta définition Kraken (ce qui n’est pas mon cas), faut pas après venir me dire comme Rage l’a fait, que The Cave et Hell Yeah ne sont pas des nouvelles IP SEGA :euh:

C’est pas faux.

spindash : Laisse tomber, ils ne comprendront jamais. :mmm:

Comprendre quoi ? Chacun comprend ce qu’il veut. Une licence appartient à  une boîte, aux yeux de la loi. Le programme, à  ceux qui l’ont développé. C’est le seul constat objectif qu’on peut faire.

Cireza :good:

Blue Risk : Ouais mais si on accepte ta définition Kraken (ce qui n’est pas mon cas), faut pas après venir me dire comme Rage l’a fait, que The Cave et Hell Yeah ne sont pas des nouvelles IP SEGA :euh:

Ce n’est pas Ma definition, c’est la seule et uniquement definition. Affirmer autre chose, c’est du deni de réalité.
Platinium n’a aucun droit sur Bayonnetta, Vanquish, Anarchy reign ou Anarchy reign. Il n’ont eu le droit de faire les jeux qu’a cette condition.

D’ailleurs pour ton expemple des romans. Il est faux. J’ai un ami qui a écrit un roman (le premier d’une série), un éditeur l’a contacter pour l’éditer, mon pote a signé, se disant que c’était la chance de sa vie.

Resultat:
1.un des 3 auteur du roman (l’illustrateur) a été jarté du projet malgré tout les effort des 2 autres.
2.la prod du tome 2 est en pause car les ventes du tome 1 n’ont pas été assez grosse.
3.Les auteur n’ont pas le droit de passer par d’autre moyen pour publier la suite (internet…)
4.Si l’éditeur le souhaite, il peut decider de virer les 2 auteur et de confier la suite à  d’autres auteurs.

Quant à  Hell Yeah et The Cave, je pense que tout est une question de copyright. La licence appartient à  qui? Sega ou les développeurs.

Par exemple, Meltyblood Act Cadenza sur PS2 est édité par Sega, mais ce n’est pas une licence Sega.

Ou bien Radiant Silvergun Arcade est aussi édité par Sega, mais la licence est à  Treasure.

Si le copyright est aux develloppeurs, ce ne sont pas des IP Sega

cireza :Le programme, à  ceux qui l’ont développé. C’est le seul constat objectif qu’on peut faire.

Si ils ont vendu le programme(ce qu’on fait Platinium par exemple), non, il ne leur appartient plus.

Même chose si ils l’ont fait pour d’autres (Camelot ou Climax avec Shining par exemple).

C’est ça le seul constat objectif. Dire le contraire c’est au contraire de la subjectivité (et du deni de réalité)

kraken : Si ils ont vendu le programme(ce qu’on fait Platinium par exemple), non, il ne leur appartient plus.

Même chose si ils l’ont fait pour d’autres (Camelot ou Climax avec Shining par exemple).

Un programme est couvert par le droit d’auteur. Il faut revenir à  l’époque de la NES pour avoir des jeux qui étaient développés par des tiers, et dont le programme appartenait à  Nintendo. Plus récemment, je ne sais pas si ce genre de pratique existe. J’ai de gros doutes.

Par définition, ce que j’ai dit est donc vrai. Un programme appartient à  son auteur. Après tu peux chercher des exceptions si c’est ton trip.

kraken : Dire le contraire c’est au contraire de la subjectivité (et du deni de réalité)

_Un programme n’appartient pas à  son développeur.

  • kraken_

C’est donc ça la vérité ? Merci de l’avoir rétablie, tu es d’un grand secours pour l’humanité.

Mais une question me taraude. A qui appartient-il alors ? Par exemple si je code une application chez moi, mon programme ne m’appartient pas. A qui est-il ? A ma voisine peut-être… Je te prie de bien vouloir éclairer ma lanterne. Par avance, merci.

Non mais kraken a tout à  fait raison (et il a donné une excellente explication). Tu as vraiment du mal à  comprendre. C’est pourtant si simple.

Vous confondez licence et programme. Si Sega possède une licence, ça ne veut pas dire qu’il possède le code des jeux exploitant la licence.

Et bien si SEGA le souhaite, peut très bien demander les codes. C’est sa propriété intellectuelle.

Edit;

Shining Force MD par Climax et ensuite Shining Force GBA par Sega AV. La licence ou IP Shining Force appartient à  SEGA et uniquement à  SEGA.
En revanche, pour Hell Yeah et The Cave (et même The Conduit), ces IP n’appartiennent pas à  SEGA mais à  ses développeurs.

Il n’empêche que le code appartient aux développeurs.

Pour reprendre tes exemples :

  • la licence Shining Force appartient à  Sega
  • le code de Shining Force III appartient à  Camelot

S’ils veulent utiliser le code de Shining Force III, ils seront obligés de s’arranger avec Camelot. Car je ne crois pas que des contrats du style « le code que vous créez nous appartient » existent encore.

(Message uniquement pour but d’enlever le suivi automatique du topic)

Franchement, le code ça reste du détail.
Si demain SEGA décide de sortir SF III en démat’, ce sera avec ou sans le code de Camelot.

La question : est-ce que le développeur est important dans un jeu ?? Bien sur que oui. Des développeurs sont relativement important et quand ils font globalement du très bon boulot, ils le font peu important la marque pour qui ils bossent.

Cela étant le développeur n’est qu’un exécutant d’un contrat pour la société auquel il travaille. A la différence que PG par exemple a exécuté un contrat qu’il avait pensé et imaginé avant de contractualiser … C’est donc que Sega a pris une licence d’un tiers pour son propre profit, mais ça devient à  Sega sa licence, son bébé, sans qu’il n’ait été fait par lui : un bébé adopté si tu veux. La preuve avec la polémique sur la suite : payée par Nintendo toujours développé par PG mais sous l’autorisation de Sega … Car si Sega avait dis non à  la suite payée ou pas par un tiers cela aurait été Niet pour une suite.
Ainsi le jeu MSR sur Dreamcast est une pure licence Sega développé par Bizarre Creations et quand ils ont stoppé leur boulot pour Sega ils ont dû faire le même jeu sous une autre licence : Project Gotham.

Sur l’édition : c’est important et ça influe sur la marque qui édite car l’édition c’est mettre là  encore du pognon sur la table. L’éditeur (Sega donc dans notre cas) garde un droit de regard je pense mais plus lointain et généralement le développeur a une reconnaissance pour son éditeur qui fait aboutir son travail (Hell Yeah est truffé de clin d’œil). Mais ils (les développeurs) restent libre dans leur œuvre car légalement ça leur appartient et si ils veulent faire une suite ailleurs qu’avec Sega ils le pourront sans soucis. C’est le cas des jeux Tournament of Legends, The Conduit, Hell Yeah, The Cave, les licences Marvel maintenant sous les mains d’un autre, la licence Aliens aussi va tomber un jour sous d’autre main que Sega, avant c’était Acclaim qui avait les licences Aliens … Etc etc.

C’est le cas de certains jeux RARE comme Concker : jeux n’appartenant pas à  Nintendo ou pire de Perfect Dark : c’est du pur jeu sous licence Rare et Nintendo n’a aucun droit dessus la preuve avec les sorties sur XBOX. Et pourtant ces licences ont eu un impact fort et positif pour Nintendo.
Mais Sin and Punishment réalisé par Treasure c’est à  Nintendo car c’est une licence Nintendo (c’est marqué dessus y’a pas à  chercher ou à  comprendre) et quand Treasure a voulu faire une suite c’est avec Nintendo ou personne d’autre.

Blue Risk : donc récap’ : la licence c’est majeur pour une marque, c’est le summum de leur représentation. Le développeur est important et d’autant plus quand il bosse pour sa propre licence bien que l’éditeur finance et aide terriblement.
En plus gaffe quoi : parler ainsi d’une licence Sega c’est faire un peu de l’anti Sega. La licence c’est au sommet de la pyramide c’est important pour une marque surtout comme Sega qui faisait bosser pas mal de tiers pour son compte et ce depuis toujours (sauf dernièrement avec leur nouvelle stratégie justement).

Complexifions encore le débat avec F-Zero AX et GX: c’est une pure licence Nintendo et Sega n’a été que développeur. Une suite n’est décidé que par Nintendo et c’est eux seul qui décident du futur du projet de la licence : faire une suite ou pas et avec qui.
Bungie en sait quelque chose : le « créateur » de Halo. Et pourtant pas besoin d’eux pour faire un Halo 4 n’est-ce pas. Microsoft est le seul maitre et ses dév’ des simples exécutant, talentueux certes, mais exécutant.

Pour terminer avec Platinum Games ils ont développé, créé et imaginé et pensé Okami. Et pourtant Okami Den c’est fait sans eux pour les mêmes raison. C’est Capcom qui décide du sort de sa licence.

(Là  je peux pas faire mieux dans la pédagogie :mrgreen::mrgreen:)

spindash : Franchement, le code ça reste du détail.

Je suis développeur dans la vie, leader technique sur un certain nombre d’applications. Ça me fait bondir quand je lis ce genre de trucs. De même que certaines énormités sur la propriété du code écrit par des tiers.

C’est le code qui fait de Virtua Fighter 2 ce qu’il est. Ce code a été créé, pensé, optimisé, par des gens talentueux chez Sega.

C’est le code qui fait de F-Zero GX ce qu’il est, à  savoir un jeu génial basé sur une licence pourrie.

Qu’est ce qui fait un bon jeu ? La licence ? Ou le code/programme ? Les DBZ sur MD et SNES sont des jeux de baston un peu merdiques. La licence est pourtant excellente.

A méditer.

Sans bon programme, pas de bonne licence.

Mais la bonne licence ne conduira pas forcément à  un bon programme pour une suite.

Le bon programme est donc essentiel pour faire un bon jeu. Et si ce programme met en valeur une licence reconnue, c’est gagné.

Un excellent programme utilisant une licence miteuse accouchera d’un excellent jeu, l’inverse n’est pas vrai.

Ce sont également d’excellents jeux qui feront qu’une licence pourra devenir excellente (dans le cas de licences purement jeux-vidéo).

Nope!!! La licence c’est un univers avec ses persos, ses codes et son esthétique, un gameplay pensé et imaginé en circonstance. Le programme influe sur la qualité, donc important mais moins. La licence c’est le truc qui fait la différence couplée avec le bon programme : le Plus et pas l’inverse. Un génie du programme qui fait un jeu sur le monde de la pétanque désolé quoi mais ça peut coincer.

Surtout actuellement on le voit : la licence prime sur tout et écrase tout. Les programme(ur)s sont interchangeable : triste mais vrai. Heureusement dans cette industrie minée par la suprématie de la licence certains se démarquent par leur travail d’orfèvre mais c’est une minorité.